Naokya la voilà !

J'ai connu la guilde en cherchant des forums de guilde sur Brumaire et je suis tombée sur votre forum qui m'a plu. J'ai suivi vos actualités et décidé de vous contacter et nous voilà où on en est aujourd'hui ! J'ai fais la connaissance principalement de Shadow (notre petit cochon préféré), Mainou, Chizoumi, Blood.

Mes anciennes guildes sont :

- Tsubasa. J'ai quitté cette guilde suite à une accumulation de problèmes IRL, notament avec ma mère, ce qui limitait mes connections. Ils en ont pas tenu compte et m'ont déçu sur certains points.

- Moon City. Je l'ai quittée par manque d'ambiance.. Plus personnes se connectaient, on se prenait pas mal de vents, j'avais plus envie ni le plaisir de parler en canal guilde etc. Je vous ai déjà expliquer pourquoi dans mon autre post donc vous le savez déjà

J'avais 18 ans, épanouie.. assez belle, gentille, sociale, et avec une vie amoureuse comblée. J'avais tout, j'avais toujours tout eu. Sauf mon père.. Mon père que je n'avais pas beaucoup connu. Un jour, alors que je devais avoir environ 7 ans, il partit à la recherche des œufs de dragons que nous connaissons tous. J'attend aujourd'hui encore qu'il rentre et m'avoue son succès.. Mais une voix me dit qu'attendre ne me ferait que souffrir davantage. Je sais à quel point ce voyage peut être périlleux.. Des légendes qui encore quelques fois aujourd'hui son contées... Peu de textes citaient le retour de survivants.

Malgré cela, je ne pouvais m'empêcher de continuer de croire en mon père.. Après tout, il n'était pas n'importe qui! Terreur des roublards et autres hors la loi, beaucoup d'entre eux s'étaient retrouvés en prison après un passage de sa part.
On le surnommait "Naokyu". Son prénom restant inconnu, mon père préférant filtrer les informations qu'il donnait, évitant ainsi toute chance de le compromettre de quelconque façon. A sa manière il était mystérieux, et moi même, sa propre fille, le voyait comme quelqu'un de très réservé et rempli de secrets... Qu'il compensait à l'époque par une grande générosité.

Heureusement, ma mère, Umara, était présente pour moi. Cette femme qui m'avait mise au monde était irremplaçable dans mon coeur. Très gentille, ouverte d'esprit, à l'écoute des autres, c'était la seule à réellement savoir s'y prendre avec moi. Ses qualités physiques n'avaient rien à envier aux morales. Elle était très séduisante et, son pelage si doux donnait envie de la câliner tendrement, la prenant prenant dans nos bras avec une extrème tendresse, sentant son pelage au toucher comparable à la soie.

Si je dois être sincère, je pense pouvoir dire que je n'aurais jamais tenu le coup sans elle.. Cette mère associant douceur et tendresse, sachant tout de même faire régner l'autorité en cas de nécessité.

Je me rappelle encore d'un soir, où mes pensées vagabondaient vers les derniers souvenirs que j'avais de mon père, mes larmes avaient perlé sur la rondeur de mes joues. Je me sentais vide, comme abandonnée par ce père absent pour qui j'avais tant d'affection.. J'étais assise, contre un mur, genoux remontés, ma tête enfouie entre ceux-ci, mes bras scellant le tout. Ne faisant plus attention à rien, ni au temps, ni à l'espace, ni aux gens, concentrée dans mes pleurs silencieux, ma mère me rejoignit.

D'un léger revers de main sur mon bras, elle me fit relever la tête, je l'observais de mes yeux rouges, et elle, son regard félin me dévisageant, je lisais dans ses yeux toute la compassion que pouvait engendrer le monde. Toute la compassion qu'une mère pouvait offrir à son enfant. Je me jetais dans ses bras, et explosais en sanglots, elle usant de ses qualités naturelles, sa main caressant mes cheveux, je sentais sa serénité m'envahir.. Douce chaleur qui me montait au coeur.. Encore merci maman de toujours avoir été présente..

Un beau jour, ce fut déterminée que je me levai. J'avais passé la nuit à réfléchir, à me demander si je devais me lancer. Mais le coeur avait parlé, je devais y aller.. partir.. le retrouver. Ce fut d'une main tremblante que j'attrapai un parchemin vierge, d'un mouvement incertain je me mis à écrire dessus. Ma main tremblait, et j'avais du mal à ne pas faire baver l'encre, mes larmes se mêlant de plus quelques fois au texte..

Sur cette lettre, j'annonçais mon départ à ma mère :

En écrivant ces derniers mots, d'autres larmes perlèrent et tachèrent la feuille, qui ressemblait maintenant plus à un brouillon qu'autre chose.. Tant pis.. Je n'avais pas le temps de tout réécrire. Je déposai ma lettre et me retournai, m'avançant sur le seuil de la porte. Je m'y arrêtai alors, le coeur comprimé par ce que j'allais faire.. J'étais perdue. Je passai ma manche sur mes yeux, essuyant mes pleurs, puis observer l'horizon qui s'offrait à moi. J'étais déterminée, et je me devais d'être courageuse. Je sifflai ma monture, l'enfourchant habilement avant de me lancer à l'aventure.

Il faisait presque jour à mon départ, je voyais à l'horizon le soleil qui se levait doucement décorant le ciel de ses couleurs chaudes. Je trouvais cela magnifique, je n'avais pas pu m'empêcher de sourire levant ma tête vers le ciel afin de respirer l'air frais de bon matin. Il n'y avait encore personne dans les rues d'Astrub, j'étais seule.. C'est à ce moment là que je réalisais vraiment ce qui se passait ..

Le premier lieu vers lequel je m'étais dirigée était la taverne d'Astrub. Une échoppe tranquille mais l'endroit où les rumeurs circulaient bien plus vite que les tofus messagers .. C'était le lieu idéal pour commencer mes recherches.

J'attachai ma monture à l'arbre meurtri saccadant la taverne et marchai d'un pas hésitant vers l'entrée. Des hurlements, ricanements et bruits en tous genres se firent entendre au seuil de la batisse. Soudain, un bruit sourd me fit sursauter. On aurait dit que quelqu'un avait frappé d'un coup sec une table et que celle-ci n'avait pas résisté à la frappe. Je respirai un bon coup et poussai la porte. A peine entrée, je me sentis observée et en effet.. Tous les regards s'étaient tournés vers moi. C'était... Intimidant. Je déglutis avec peine avant d'avancer sur mes gardes en direction du bar. La sensation devenait réellement désagréable.

Pour faire bonne mesure, je commandai au tavernier une bière. Celui-ci, les kamas brillant aux fonds de ses yeux ne tarda pas à me la servir. Alors que je commençai à la siroter, j’engageai la discussion avec celui-ci. Lui demandant d’abord si les affaires marchaient bien, je dérivait petit à petit vers le sujet qui m’intéressait. Le nombre de regard me fixant diminuant à la même vitesse que ma choppe, je me sentis rapidement bien plus à l’aise pour aborder mes recherches.

Je lui fournis une description détaillé de mon père, et c’est avec regret qu’il me dit que cela ne lui disait rien, me laissant toutefois supposé que si je repassais commande, peut-être que le temps qu’il prendrait à me servir lui ferait ré-apparaitre quelques souvenirs. Je soupirai, sachant pertinemment que ça ne servait à rien puis sortis, laissant le tavernier à son comptoir.

Une fois dehors, je soufflai un bon coup, exaspérée, je ne savais plus où aller. Après un petit moment de réflexion, je me dirigeais vers Frigost.

Je passai le reste de la journée à interroger chacun des citoyens présents en ce lieu. M’intéressant au début à mon père, je finis par ne poser que des questions que sur la guilde "Phenix Spirit" et comment y entrer à chaque fois que je croisais un membre. Je m’informai ainsi de toutes les modalités, réfléchissant à tout ce que cela pourrait m’apporter et surtout, combien cela pourrait m’aider pour mes recherches..

Voilà mon histoire, jespères que cela vous aidera à mieux me connaître. Si vous voulez en apprendre davantage, n'hésitez pas à m'envoyer un tofu.

Voilà, ma candidature touche à sa fin. J'espère qu'elle vous a plu, vous pouvez enfin respirer et aller boire un coup ! A vos votes =D.